tag:blogger.com,1999:blog-15774570.post5458080278907011930..comments2023-10-02T19:31:41.500+09:00Comments on ah, itten, torimashita ne !: La mémoire dévoiléeGwenhttp://www.blogger.com/profile/11770256445803503946noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-15774570.post-5223908325902197002009-06-16T12:02:47.091+09:002009-06-16T12:02:47.091+09:00Tiens, voilà quelque chose que je suis bien incapa...Tiens, voilà quelque chose que je suis bien incapable de retenir : le temps de cuisson d'un oeuf à la coque ! Du coup, mes oeufs sont durs quand je les voudrais mollets ou pas assez cuits quand je comptais les manger durs... <br />Et pourtant, les oeufs sont une des grandes passions de ma vie... <br />Inexplicable, décidément, cette histoire de mémoire...Gwenhttps://www.blogger.com/profile/11770256445803503946noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-15774570.post-4583495180971149632009-06-16T06:25:24.798+09:002009-06-16T06:25:24.798+09:00Ayant temporairement vécu dans un monde où la mémo...Ayant temporairement vécu dans un monde où la mémoire parfaite (par-coeur/sans-coeur) était loi, où les souvenirs personnels se devaient d'être éliminés pour laisser plus d'espace disponible aux précisions des royautés justement, mais aux pages de dictionnaires latins et anglais également (infinies variations de la langue anglaise pour décrire le miroitement de l'eau... un plafond à caissons lambrissés se dit lacunar, aris... ce sont les moments de poésie qui sont restés, je m'en aperçois aujourd'hui), je me suis réveillée un jour la mémoire vide. A coller des post-its sur tous les vides possibles, à tout écrire dans des calepins, des carnets, noter, noter, tout noter. Je me suis réveillée incapable de me rappeler mon âge, le jour où mon frère était né, l'année où j'ai quitté la maison, comment faire un œuf à la coque, maintenant tout est noté, c'est la première recette de mon carnet dédié. Le latin, les royautés ont été balayés aussi, pour le meilleur comme le pire, à assumer. Les souvenirs sont restés, ressentis, émotion, lumières, touchers, odeurs, mais sans date, sans ancrage d'aucune sorte, libres, flottants, datés de la mémoire des autres. L'avantage, c'est que certains sont devenus irrémédiablement présents, parfois j'ouvre les yeux avec le temps en boule qui ne sait plus son nom, et je me trompe de vie, de moment, j'ai oublié. Les post-its sauvent la vie, mais c'est comme les lunettes, des fois ça vaut le coup de vivre sans, dans la douceur du flou.elsiahttp://elsie.canalblog.comnoreply@blogger.com