Ces derniers temps, il y a eu :
un animal en cavale,
la fin des fleurs, le début des feuilles tendres,
des selfs à Omotesando,
des repas bons pour la santé (et un avant-goût de Kobe)
des calins qui donnent de l'inspiration,
des litres de thé,
des manifestants à Ikebukuro,
des repas bons pour la santé (et jolis à regarder),
des ruelles à Okubo à la belle heure (et, jeudi, la bonne nouvelle : oui, je continuerai à venir dans ce quartier),
des litres de thé,
des animaux apprivoisés (en projet : refaire la photo avec ma soeur, cet été, pour une nouvelle affiche du film de Beinex !)
Et puis...
Et puis la montagne sous la pluie, des dangos au sésame noir sous le soleil, la voix de Rodolphe Burger ("je veux maintenant perdre en tenant ta main mon temps, je veux prenant ta main maintenant perdre mon temps avec toi"), des danseurs puis, plus tard, un verre de vin, un carambar en guise de "merci" (la langue du carambar est universelle), la voix de Jeanne Balibar ("regarder dans ma longue vue le relief de ma longue vie, mettre en joue et tirer à vue sur ce dont je n'ai plus envie"), des litres de thé, quelques heures pour faire connaissance et découvrir la théorie des carrés plongeants, une erreur tellement classique : "-tu as changé de lunettes ? -non, j'ai rasé ma barbe !", des gâteaux à l'okara...
Et un billet de shinkansen. Parce qu'ici, si on ne se décrète pas en vacances de temps en temps, on peut ne l'être jamais.