3.2.10

Ici ou ailleurs

Il y a quatre ans, on allait sur la terrasse haut perchée lors des pauses de 11 heures. On avait à peine le temps de boire un thé, de souffler, de sourire en regardant les enfants de la garderie s'ébattre sur le toit d'en face.
Je me souviens, j'avais dit à Jean qu'avec ce ciel immensément bleu et cette vie sur le sommet des immeubles, qu'on ignorait d'en bas, j'avais vraiment le sentiment d'être ailleurs.

Aujourd'hui, alors que je regardais ce même toit en buvant un macha, j'avais vraiment, au contraire, le sentiment d'être chez moi.

2 commentaires:

le RV d'Hiroo a dit…

Bon vent dans le ciel bleu de l'ailleurs qui deviendra l'Ici.

madame gâ a dit…

decidement, tu marques encore un point!
des biz