17.1.10

Une métaphore (Ton visage demain)

C'était un hasard mais, au moment de sa mort, j'étais heureuse de ne jamais avoir lu Le grand Elyseum hôtel qui, pourtant, était dans ma bibliothèque depuis longtemps. Car avoir toujours la perspective de lire un roman de Timothy Findley est, pour moi, une raison de vivre suffisante dont je saurais me souvenir si d'aventure je n'en trouvais plus d'autre.
C'est ce que j'éprouve aussi à la parution d'un nouveau livre d'un de mes auteurs préférés et Javier Marias est de ceux-là.
Savoir qu'a été traduit Poison et ombre et adieu, suite et fin de son ensemble littéraire débuté en 2004, est un gage sur mon avenir, suffit à faire chanter mes lendemains.

Et quand je l'entends dire qu' il n'a jamais lu Extinction, afin de continuer à vivre avec l'assurance de toujours avoir un roman de Thomas Bernhard à découvrir, je souris.

"Dans mon roman, on doit prendre le mot "visage" de manière métaphorique"
Javier Marias.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

un amour.
un matin.
une pluie.