2.2.08

Un Perrier au train bleu


Chantal était sous son parapluie quand le car s'est éloigné. J'ai agité la main en sachant qu'un autre jour de ma vie, je descendrai du car au lieu d'y monter. La retrouver elle pour un pique-nique sous le soleil et les cigales.
Peu à peu, la pluie s'est tue. A Grignan, le cimetière encore endormi mais, peu à peu, le paysage s'est découvert des nuages de la nuit.
Et la perspective de 4H30 de train pour troquer les montagnes de nougat contre les boccages de beurre salé.
Et Hubert, au bout du quai, n'a pas démenti la règle de mon voyage : il y a toujours quelqu'un pour m'attendre quelque part -et souvent des hommes tellement charmants.
Puis, tout au bout du voyage, des voix fluettes qui m'appellent Goline, des bras qui se tendent et des baisers. Deux ans et demi ? Vraiment ?!

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Tu es en France...
Après deux ans et demi.
Moi, c'était après deux ans...
Que ton voyage au sein de la vieille Europe soit tout simplement beau !

Mélie a dit…

Oh :)
C'est drôle de t'imaginer dans des rues qu'on connaît.

Anonyme a dit…

Pendant trois ans, le bus que je prenais pour aller au lycée s'arrêtait devant le cimetière de Grignan...