15.4.09

Aux premières loges


Quand j'ouvre les yeux à cinq heures et demie et que je déroule intérieurement la journée à venir en m'étirant tranquillement, je pense à ceux qui ne peuvent s'éveiller sans sonnerie et pour qui le lever est une souffrance.
Je ne sais pas bien pourquoi le sommeil m'abandonne aussi tôt. Peut-être pour que je ne manque pas le spectacle renouvelé tous les matins : le moment où le soleil caresse l'arrondi du ballon d'eau du toit voisin.

1 commentaire:

lataupe a dit…

Savez-vous à quel point, certains matins pluvieux, j'aime respirer vos mots. "le moment où le soleil caresse l'arrondi du ballon d'eau du toit voisin"...