Bref, on n'a pas fini d'être heureux
Nous étions dans le vert. Dans la vie.
Et pas seulement parce que chaque arbre, chaque feuille est veiné comme un poignet ou doux comme la peau.
Nous étions dans le tendre. Dans la vie.
Il y a eu cet écureuil qui a aimé mon cake au macha.
Mais pas seulement.
Il y a eu la tête plate d'un serpent. Et l'écusson couleur thé sur l'aile du papillon.
Il y a eu un manju à l'ombre d'une lanterne et un thé glacé sur le toit de la forêt.
Et une fleur de jasmin à ma boutonnière.
Il y a eu le beau sourire du danseur.
Mais pas seulement.
Il y a eu une consigne : "conjuguez à l'impératif ce complément de lieu".
Mais pas seulement.
Il y a eu d'autres considérations sur la conjugaison et l'invention d'un nouveau mode : le définitif.
Il y a eu ces kilomètres dans la montagne. Puis la lumière voilée sur le regard du boudha.
Mais pas seulement.
Il y a eu la lanterne.
Le voeu à la lanterne.
Ce qui ressemble déjà à un pèlerinage.
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