Un lundi au travail
Délaissant crayons, cutter et scotch, combattant l'indolence qui me ralentit depuis le matin, je pédale dans la fin de ce jour férié pour aller travailler.
Si le travail était forcément une corvée alors non, je ne pourrais pas dire que je vais travailler.
Au bout du trajet, une conversation sur le goût des voyages et des évocations de quelques semaines d'adolescence dans un New York qui fait envie.
Ce matin, le même itinéraire. Pendant que le chat en feutrine grise joue à nos pieds, elle me dit sa difficulté à vivre pour elle-même et pas seulement dans le regard de l'autre.
Je la trouve méritante de, déjà, essayer.
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