L'heure du vent
Tous les jours, vers 17H, le vent se lève en bourrasque et sèche nos bras, matifie nos visages, nous apaise avec la promesse de nuits douces.
A Kichijôji, le ciel s'est obscurci et l'enfant s'est tordu vers l'arrière, le bras tendu, les cheveux lui dessinant une couronne autour du visage.
On aurait pu songer à s'abriter de l'éventuelle averse.
Mais inventer quelques décapitations devant cette façade qu'on aurait dit au Mexique nous a paru plus urgent.
Puis, dans le train, porter au bout des bras les caisses qui abriteront les livres. Et (re)trouver ici une raison d'ouvrir mon agenda en septembre.
3 commentaires:
Super cet ensemble de photos !
Encore des futures pochettes d'albums ???
éventail, serviette éponge... on reconnait les touristes ;-)
un an a passé, je me souviens ...
douce humeur du moment... des heures dans les rues, les jardins, les cafés..
ce sont des mots qui me parlent... un peu de mon quotidien, aussi.
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