Retour au Shinjukugyoen
Betty ne m'a, tout d'abord, pas reconnue.
Il faut dire que, la dernière fois qu'on s'est vues, j'avais les cheveux rasés, on était collègues et c'était il y a dix ans...
Moi, je l'aurais reconnue, si elle ne m'avait pas prévenue qu'elle débarquait du Cambodge et que, par hasard, je l'avais croisée dans la rue.
En tout cas, j'aurais reconnu sa voix les yeux fermés.
Car Betty, c'est une voix, c'est un rire, et la voix, elle, ne change pas...
Nous sommes allées passer une bonne partie de la journée au Shinjukugyoen.
Où le soleil nous a dorées et effacé toutes les années qui nous ont séparées.
Avant d'aller boire un thé oolong au bowls café.
Le ciel était bleu, mais bleu, aujourd'hui, à Tokyo.
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