Les mots du lundi
Plus tôt dans l'après-midi, la pièce s'est trouvée innondée de soleil et de leurs chants et j'ai interrompu ma phrase pour dire "écoutez !". Répétant "les OISEAUX", j'ai pensé que c'était un joli mot.
A Omotesando, il a fait nuit très vite mais j'ai laissé ma veste dans mon sac. Redescendant l'avenue, j'ai pensé à elle, le jour où, les bras chargés de fleurs, elle avait fait ce même trajet une dernière fois.
Dans le train, j'étais tout contre lui quand il a fermé les yeux, appuyé sa tête contre la porte et promené ses doigts sur le braille.
Il a regardé son ami et a souri avec un air d'ignorance. Mais lui, au moins, sait lire les mots écrits en kanjis sur la porte.
A Shinjuku, j'ai gagné l'allée centrale. La nuit, les vitres de la Yamanote me font toujours plus fatiguée que je ne le suis en réalité. J'ai évité mes cernes et regardé mon sac. Dans le reflet, le e de BONHEUR est à l'endroit.
226, c'est le code. De ma boîte aux lettres s'est échappé le mot PYJAMA...
(Ga, je pose une option sur le châle "coeur au chaud" et les jambières "potage de légumes", avec ça, la neige peut tomber, même en plein automne !!!)
1 commentaire:
mais nous voila nanties d'un facteur qui voyage en fusee!!
bon je demarre le tricot, tu m'envoies tes mesures?
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