6.11.07

Tuesday self portrait (au phare)


J'ai commencé à lire Virginia Woolf assise sur les marches.
Il y a ces moments où le retard à un rendez-vous est l'heureuse occasion de sortir un livre de son sac.

"Et toujours, se dit Mrs Ramsay, on s'aidait à regret à sortir de sa solitude en attrapant au vol un petit rien, une image, un son."
Virginia Woolf. Vers le phare.

(Sandrine, merci encore de faire de moi cette enfant gâtée, comblée à peine le voeu formulé. C'est un réel bonheur que de renouer avec cette langue, cette écriture que j'aime)

5 commentaires:

Anonyme a dit…

j'ai toujours dit que tout te tombait tout cru dans le bec.... encore une preuve.....

Cocje a dit…

C'est ce qu'elle essaie de nous faire croire, en éllipsant les moments sans importance et sans saveur. Ou alors elle en fait des choses incroyables.
C'est tellement facile d'être jaloux(se) de Gwen à Tokyo... Ou de sa manière de voir le monde.

Je suis sûre que tout ne te tombe pas dans le bec (hein !?), mais merci de nous faire rêver cette éventualité.

Gwen a dit…

Ah la la, Cocje, je dois admettre, à ton déplaisir, que l'anonyme a raison, entièrement raison !!!! C'est vrai : tout me tombe tout cru dans le bec...
Je le sais et j'en profite... Des fois qu'un jour ça s'arrête !

Cocje a dit…

^^soit. Mais alors permets moi de croire que tu nous dupes :-)

Anonyme a dit…

Ca me fait super plaisir que tu relises ce livre que j'ai tant aimé,et grace à toi ça me tombe tout cru( ou tout cuit )dans le bec,en tout cas tu sais si bien projeter la temperature idéale!
bises
sandrine