5.5.08

La vie à côté de la vie


La golden week a des parfums de trottoirs mouillés et, à certaines heures de la journée, il fait bon aller regarder passer les trains au Pile Café.

La vie va sur un air de bossa nova, alterne le goût du macha avec celui du tofu. Je marche sur les traces de mon passé. Me suis surprise à penser que, bientôt, j'aurai passé trois ans de ma vie au Japon. Et ce n'est pas rien.

Pour la suite, je ne suis même pas inquiète. Il va de soi que ce sera toujours ainsi. Et aussi simple que de dire : "il faut que tu redeviennes musicien" ou que de donner son avis sur un canapé blanc.

3 commentaires:

Pamela a dit…

Trois ans... ce n'est pas rien, en effet.
Je me souviens du conseil que m'avait donné une jeune femme rencontrée par hasard lors de mon arrivée à Bruxelles: "quand on vit à l'étranger, c'est bien de s'inventer une troisième "patrie", un pays qui ne soit ni celui d'où on vient et non plus celui où on vient d'arriver.. mais un endroit qui absorbe tous les vagues à l'âme en les transportant dans une place imaginaire." Suivant son conseil, je m'étais choisi le Japon: je collectionnais les images, je lisais quelques auteurs japonais, et parfois je regardais des films loués au coin de la rue.
C'est vrai, cette méthode qui en vaut sans doute une autre, ça marche. On épuise la mélancolie en l'expatriant encore ailleurs.
J'aime beaucoup votre blog.
Délicat.

Anonyme a dit…

Ah bon, c'est vraiment si simple que ça de donner son avis sur un canapé blanc ?
Tu vois, moi je suis revenue depuis 6 mois et je pense encore souvent à repartir... pas forcément là où j'étais. Juste repartir. Mais c'est déjà une histoire...
g.

Anonyme a dit…

Et nous aussi, nous aurons passé trois ans de ta vie au Japon.

Merci pour ton blog.