"Non moi, j'aime bien quand y'a quelque chose qui cloche dans la personne"
Dans la Yamanote serrée, Caroline Champetier ne parle pourtant qu'à moi. A la fin de son plan séquence, les premières mesures de Marcia Baila résonnent dans mon iPod. Je n'ai jamais su rester immobile en entendant cette chanson et mon genou s'agite en rythme : c'est le maximum que me permet la foule. Et je souris en pensant que, dans les boums des années 80, c'est ce que certains garçons un peu timorés appelaient "danser" alors que, sur de telles musiques, j'agitais déjà très vite les bras.
C'est mercredi et le soleil teinte mes joues en coquelicot au yellow café. Et, après la pause à la terrasse du farmer's table, je savoure chaque détail, chaque instant de béton se découpant dans un ciel si bleu, ce temps si délicieusement vacant.
Remontant dans le train, à la fin de la journée, me reviennent en tête les mots de Catherine Ringer, entendus le matin même :
"Il est pas magnifique, ce bled ?"
3 commentaires:
Magnifique en effet. Surtout dans cette dernière photo.
La terre tremble et tu poursuis ton quotidien, imperturbable. J'écoute ta radio ce matin, ça fait longtemps ! [ça ne marchait plus sur l'ordi maison...]
Des biz.
Lo, un cliché vite fait, juste en face de la terrasse du Yellow café. Quand la ville est une mine pour appareil photo ! il y a des jours comme ça et, à Tokyo, il y en a beaucoup.
Kikizita, la terre tremble et fort ! Aussi fort, ça faisait longtemps, non ? Et tout le monde a poursuivi son quotidien... jusqu'au prochain.
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