Tout le temps dehors
Et pourtant, des salles des musée, j'aime la pénombre qui fait oublier l'heure qu'il est, le temps qu'il fait dehors et aussi, un peu, qui on est.
Et pourtant, des salles de musée (en cela comparables aux salles de cinéma), j'aime la possibilité de m'abandonner à l'imaginaire des autres, de pénétrer dans des univers qui ne me sont pas familiers, de forcer mes yeux à voir les choses autrement.
Et pourtant, des salles de musée, je ressors souvent enthousiasmée par une phrase typographiée à même le mur que je note dans mon carnet en me disant que j'aimerais que cette citation coure sur mes murs aussi.
Mais voilà.
Toujours Tokyo me retient dans ses rues qui m'offrent à voir sans cesse sculptures étranges ou installations urbaines qui pourraient être artistiques.
Et puis.
Et puis il me faudrait déménager car sur mes murs, en ce moment, en plus des mots de Char qui y sont épinglés, j'aimerais inscrire tous ceux là.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire