Garder la chambre
"Apprendre le langage de l'existence que l'on a menée. Vivre sa vie pour elle, non pour soi.
On dirait que nous devons rendre à la vie ce qu'elle a fait pour nous : la créer, elle qui nous crée."
Joë Bousquet. Mystique.
Elle m'avait bien plu, la formule que le médecin avait écrite sur mon arrêt maladie qui me permettait, pour la première fois en un an, d'avoir deux jours de repos d'affilée.
Joë Bousquet, lui, garda la chambre depuis ses 21 ans jusqu'à sa mort, après avoir été blessé à la colonne vertébrale pendant la première guerre mondiale. Cela ne l'empêcha pas d'écrire, écrire abondamment et d'entretenir une correspondance nourrie avec ses amis et ses amoureuses qui venaient le visiter également.
Je ne suis pas sûre que, dans pareil cas, j'en ferais autant... Les jours où je reste chez moi... Je bois du thé mais quoi d'autre ?... Oui, parfois il m'arrive de lire Joë Bousquet.
2 commentaires:
Du thé dans une belle tasse!
"Les lettres à Poisson d'or", je m'en souviens avoir été fascinée...
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