Tokyo, du matin au soir
A force de fréquenter les terrasses, j'avais presque oublié que mon balcon aussi est bien orienté et qu'il n'y a qu'au moment où le soleil est masqué par le haut du poteau électrique que j'ai besoin d'enfiler des manches.
En fin d'après-midi, j'ai enroulé de la laine rouge autour de mon cou et j'ai dévalé en roule libre la pente de Gokokuji en évitant de penser au moment où j'allais devoir la remonter.
Alors que le jour devenait nuit, la petite fille aux cheveux courts m'a dit : "Je ne suis pas un chaton, je suis une licorne".
1 commentaire:
"en roue libre"
Bonjour, gwen! Toujours aussi beau, le ciel de Tokyo.
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