Un lundi comme un dimanche
C'est sans doute parce que mes premiers vrais souvenirs de week end me ramènent en Guadeloupe, quand je me levais en douce, bien avant ma mère, bien avant mes soeurs mais jamais avant mon père, pour partir seule avec lui faire le marché... Déjà à quatre ans, les odeurs sucrées et enveloppantes des étals, le soleil qui brillait tôt, le panier du marché... m'attiraient davantage que rester dans mes draps.
Je n'ai donc jamais fait la grasse matinée.
Jamais aimé prendre le petit dej' au lit.
Toujours transporté mon livre dans les parcs, dans les cafés ou, simplement, sur le canapé dans le salon plutôt que de le mettre au pied de mon lit.
Alors ?
Alors, je ne sais pas !
Ce matin, j'ai commencé par me lever, faire chauffer l'eau du thé, pensé à Aurélien (comme chaque fois je pense à lui quand je dois passer un coup de son aspirateur chez moi !), et branché la radio comme souvent le lundi sur : le crumble typiquement dominical où, cette fois-ci, c'est Solotareff qui raconte des blagues.
Je me suis baladée chez quelques gens. Là, il y a une recette de dimanche en famille : cookies et tarot.
Ici, il y a un lit qui donne envie.
Par là, il y a la seule série qui vaille le coup après six feet under !
Et puis ?
Et puis rien !
L'émission s'est terminée et là, je ne sais pas ce qui m'a pris, j'ai mis la cantate BWV4 de Bach (pas le Magnificat parce que ça, c'est quand même réservé aux VRAIS dimanches !), posé le pot de thé près de mon lit, invité Franz Bartelt sous ma couette, oublié Aurélien et son aspirateur, oublié le reste aussi...
... Et passé lundi matin dans mon lit !
2 commentaires:
mmmm un lundi matin sous la couette.....ça ma laisse rêveuse!
Jamais on ne m'avait oublié pour du Bach !
L'aspirateur d'Aurélien, soufflé.
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