23.3.07

Toute une vie au soleil

Le soleil s'est levé dans mon lit et j'ai eu envie de ne pas le quitter tout au long de sa course.
Le petit déjeuner se prend sur le balcon. Le thé est ambré, le tofu à la fraise.

Sur les bords de l'Edogawa, les lampions encouragent les pas de danse improvisés.

La vie est légère quand elle est fleurie. La vie est jolie quand on la voit du bord de la piscine.

Avec Mélanie, nous jouons aux narratrices omniscientes. Il nous faut bien ces heures longues et lentes pour dérouler nos récits. Tant de surprises, tant de péripéties...

Au café, le thé est au citron. Une drôle de voix pour compagnie.

Dans le ciel, un clin d'oeil de la lune. La nuit aussi est pleine de promesses.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Ah cet Edogawa et ce vieux Tokaido : tant de voix et tant de voies.

Pays de Neige

Anonyme a dit…

oh !
bikkuri !!!

(ouf, t'as pas raconté les A.... qui sont avec nous sur le rebord !)
oui, fuyons cette odeur de chlore et continuons à raconter la vie de très haut pour pouvoir tout embrasser.

Anonyme a dit…

j'ai des lampions dans le fond de mon écran désormais, comme une fenêtre, ou bien plus encore, j'aimerais pouvoir d'un trait de craie rectifier un ton de rose et sauter prestement, y aurait-il des pinguins en costume avec qui esquisser ces quelques pas dans le jour qui se teinte, pareil au lampions pour quelques instants suspendus incertains du soleil qui se couche ou qui se lève déjà... i think i need sunrise, it's true... à cet seconde précise, mon temps avance d'une heure ou recule, je ne sais déjà plus, et si je me trompais ? restais coincée dans un moment inexistant où des lampions balancent doucement entre des branches en fleur. Et si.

Anonyme a dit…

Elle est donc avec toi !
Prends en soin de la petite conteuse bleutée. BiZ.

Gwen a dit…

J'essaie, j'essaie... elle m'est précieuse, cette conteuse : elle dessine des broderies dans ma vie.