La vie revée des anges
Ce soleil d'octobre est idéal pour que je retire mes chaussettes et d'autres vêtements, que je déroule ma natte sur l'herbe du parc et que j'y grignote des onigiris et de l'ananas.
Quelques heures pour retrouver les taches de rousseur de l'été, écouter des émissions de radio, corner plusieurs pages de mon livre.
Puis juste fermer les yeux et profiter de cette chaleur parfaite qui caresse mes épaules. Et me demander de quoi sera fait mon dimanche prochain.
Au milieu de mes pensées vagues, se faufilent des bribes de conversations que je ne fais pas l'effort d'écouter. J'y reconnais des mots japonais, français, portugais. Les voix s'emmêlent, les tessitures, les aigus des enfants, un rire grave...
Je repense aux Ailes du désir. Les anges sont dans la bibliothèque et les pensées, cosmopolites, se confondent. Le brouhaha du monde.
(Mais je ne suis pas un ange)
5 commentaires:
attention aux ailes qui se froissent entre deux pages, ça me rassure que tu ne sois pas un ange, je crois bien que je préfère les humains finalement !
.."et d'autres vetements" ?! diable!
Elsia : une libellule est venue se poser sur la peau de mon pied, ses ailes n'étaient pas froissées et c'était doux comme un baiser.
Ga : eh oui, vraiment, je ne suis pas un ange !!!
Ben non : les anges ne font pas la vaisselle c'est bien connu...
Pour un peu je me serais crue près de toi (et zut, si j'étais un ange ...) : les onigiris, l'ananas, le parc, les voix métissées... A croire qu'octobre, à Tokyo, est voisin de juillet !
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