Lundi 18H25. Entre Ebisu et Meguro
C'était déjà le soir mais ma journée n'était pas encore achevée. Et, dans la Yamanote, j'ai mis mon visage entre mes mains. Mais l'instant n'était pas assez tragique pour mériter une telle pose mélodramatique.
Non, il n'y avait pas de tragédie dans l'air.
Juste une immense lassitude.
Comme si vivre cette journée, c'était être obligée de manger une complète assiette de pâtes à rien dont on aurait omis de saler l'eau de cuisson.
1 commentaire:
Personnellement, et sans vergogne, j'ai toujours beaucoup aimé les pâtes à rien, j'ai toujours trouvé ça bon, non en raison des deux mauvais jeux de mots qui me viennent à l'esprit, mais parce que c'est le seul plat qui, à plus ou moins longue échéance, ne déçoit pas, jamais. Il reste égal à lui-même, tant dans l'immédiate sensation que dans le souvenir qu'elle laisse, et c'est ça qui est chouette.
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