28.6.08

L'heure fragile (et son antidote)


Quel que soit le goût de la journée (entrain ou abandon), il est une heure un peu fragile : celle où le jour commence à décliner, où la ville se teinte de mélancolie et où, surtout le vendredi soir, je sens mon coeur trembler.

Pour lutter contre la nostalgie et les sentiments mêlés qui peuvent plomber le début d'une soirée, il existe un remède.

Une fenêtre ouverte sur la rue tranquille, le parfum des muffins dans le four, une musique contemporaine et douce, une lumière tamisée et une pile de livres posée à côté de la robe carmin du cépage.

Et, sur le mode des "bords de pages" de Pays de Neige :

L'infra-ordinaire de Georges Perec.
Carnet de notes 1991-2000 de Pierre Bergounioux.
A l'abri de rien de Olivier Adam.
Monsieur Paul de Henri Calet.
La vie matérielle de Marguerite Duras.
Le magazine littéraire : dossier Julien Gracq.
Avec mon meilleur souvenir lu par Françoise Sagan.
Le ravissement de la parole de Marguerite Duras.
Lecture de Nathalie Sarraute.
La naissance de l'amour et Sauvage innocence : deux films de Philippe Garrel.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

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pour ce bord de page.

Pays de Neige

Anonyme a dit…

Moi aussi, enfin, pas l'autre commentaire, mais l'heure fragile.