Les heures sans moteur
Je me laisse faire par la rivière.
Peu importe où elle mène, il suffit de la suivre jusqu'à épuisement. Du chemin ou de moi-même.
Ou jusqu'à trouver une cafet de rien pour y laisser refroidir un bol d'oden brûlant.
Les oiseaux emmêlent leurs partitions. Les chiens courent et les enfants aussi, souvent.
L'automne fait des guirlandes dans le ciel.
Un saxophoniste joue l'air que diffusent les radios publiques quand elles font grève.
La vie ne se pose pas de question.
6 commentaires:
Elle est bien chanceuse, la vie, de ne pas se poser de question. En attendant que ce soit mon cas, je me contente de pouvoir me reposer quelques instants sur le banc de ta première photo, chaque fois que j'ouvre mon ordinateur.
Bien poetique. Je lis ce blog dpeuis longtemps, mais je me demande toujours ce que vous faites comme métier, et au Japon. Et qui est "lui".
lo, réussiras-tu à me croire si je te dis que j'ai pensé à toi en la choisissant, en me disant que, même si elle n'est pas très architecturale, elle ferait un bon fond d'écran ?!!!!
f., moi, je me demande si, continuant à vous poser ces questions, vous continuerez tout de même à lire ce blog pendant encore longtemps !!! (j'espère que oui !)
C'est bizarre, mais en regardant la première photo, je n'ai pas tout de suite vu un banc devant un jardin.
J'ai vu un chevalet d'artiste (en pierre) sur lequel était posé un tableau qui représente le jardin.
Vous le voyez, vous aussi?
Ah ben ça c'est assez fort! Merci Gwen, pour ce cadeau involontaire!
Akaieric, on ne vous a pas dit ? c'est une artiste, G, même si elle s'y refuse ! Donc bien sûr : il s'agit de son chevalet !
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