20.5.09

Ikebukuro west gate park

"On ne peut pas vivre dans un monde où l'on croit que l'élégance exquise du plumage de la pintade est inutile. Ceci est tout à fait à part. J'ai eu envie de le dire, je l'ai dit."
Jean Giono. Un roi sans divertissement.
Giono mêle nonchalamment poésie et humour pour dire la neige et les loups, la beauté des femmes, la beauté du monde et les crimes aussi.

Ici c'est un jour échappé d'un été français. C'est ça : un jour chaud et sec du mois d'août. Une trentaine de degrés qui encourage à préférer le côté ombragé des trottoirs et qui fait penser aux vacances.
Le soleil décline à Ikebukuro et rosit l'eau de la fontaine. Alors, comme dans tous les pays du monde, on vient s'asseoir dans le courant d'air de la place, on fume une cigarette en desserrant sa cravate. On échange quelques nouvelles le temps d'une conversation, on mord dans une glace à l'eau, on feuillette une revue ou on lit quelques pages de son roman. On regarde le garçon aux cheveux longs qui accorde sa guitare ou on hésite, au téléphone, à propos du lieu du rendez-vous.
Et on a envie que la soirée soit longue.

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