8.11.09

La transhumance

Deux fois par an, ma couette d'hiver traverse la ville, sanglée sur le vélo.
Des montées, des descentes sous le ciel bleu.
Un petit déjeuner dans la cour des temps anciens.
La lecture des suppléments littéraires sur les bords de l'Edogawa parce qu'un rayon de soleil sur un banc et un air de trompette m'y invitent.
Puis, alors qu'il fait nuit, un mochi qui gonfle sous le grill, la naissance d'une énigme, un dialogue de théâtre et la promesse de nuits tempérées.

4 commentaires:

Tanguy de M a dit…

quelques mots écris de Berlin pour accompagner ta transhumance (citoyen de quelques jours pour l'anniversaire de la chute du mur). Cela fait une éternité que je ne t'ai pas lu, je rattrape mon retard sous un ciel gris et froid, après une journée magnifique à errer sans but précis. Je passe régulièrement devant la Rotes Rathaus ce qui me fait penser à toi (en mémoire d'un précédent échange). Petit clin d'oeil d'une ville que tu aimes bien. Mes amitiés. TdM.

Gwen a dit…

Je dois, moi, avoir un trou de mémoire...

Tanguy de M a dit…

c'était une discussion sur ton blog, avec le rouge en point de mir, mais je ne saurais retrouver ce post' sur ton blog...

Gwen a dit…

Ah.