10.9.07

Can you wait another day ?


Même s'il a dit 20 heures, je sais qu'il ne s'en apercevra pas si j'arrive cinq minutes en retard. Mais je sais aussi que, en forçant un peu, je peux être à l'heure (19H57... Ce genre de record n'intéresse que moi)...
Le soir, les voitures se font moins nombreuses. Les grillons de l'automne commencent à remplacer les cigales mais il fait encore chaud. J'arrive avant la pluie.
En rentrant, je laisse mon iPod faire le choix de la programmation. Dans la liste "tout et n'importe quoi", ça va, ça vient. Mais ce morceau de Rhesus (Sad Disco) y est depuis le début.
Je me souviens d'un jour. J'étais rentrée de mon cours de japonais, dévalant la pente sans coup de frein de la Waseda dori, et je chantais cet air. Jour de chance : en bas de la pente, le feu était vert. Le ciel était aussi bleu qu'il peut l'être ici et aussi immense.
L'après-midi, j'avais dit à E. que, à Tokyo, je me sentais plus libre que jamais. J'avais eu du mal à expliquer d'où venait ce sentiment. "Tu ne ressens pas ça, toi ?". Il avait réfléchi. "Si".

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Je n'ai pas eu le temps d'apprendre l'aisance qui permet de descendre les pentes sans freiner mais assez de temps pour comprendre que tu dis vrai ... Cela seul méritait le déplacement (mais tant d'autres choses encore ...)

Anonyme a dit…

"Les grillons de l'automne commencent à remplacer les cigales "
Ca y est, tu commences à regarder passer les saisons comme une vrai japonaise...

ogaruu

Anonyme a dit…

et je le pense encore