22.8.08

Les couleurs du thé

A l'heure du réveil, le soleil encore sommeille. Et, pendant que l'eau du oolong chauffe, quelques secondes de vie commune derrière un écran, une requête à contre coeur, une requête qui déchire ("ne m'écris pas"... des mots impossibles) et des sanglots secs.
Puis un peu d'or -malgré tout- sur les paupières avant de partir.
Nous avons rendez-vous dans une flaque de beau temps et près d'une librairie.

Les udons sont parfaites. Le thé est vert et glacé. Une semaine à nous raconter. Et le reste.
Les glaçons ont le temps de fondre.
Sur la terrasse à ciel ouvert, j'inaugure le nouvel appareil (ma couleur rose, décidément).

Le vert est une couleur froide mais qui, cette fois, se boit chaude.

Nous pourrions y jouer longuement encore, au jeu de "je t'invite". Devant le car Wolkswagen, c'est mon tour. Un espresso après la glace au chocolat. Un darjeeling avant que je reprenne le train.

Notre conversation adopte les méandres des irrésistibles ruelles Showa.
Sur le balcon, le biwacha s'agrémente de warabimochi et le ciel a la teinte de l'imper d'un détective amateur.
J'aime comme il sourit.
J'aime aussi sa théorie que je n'oublierai pas, qui dit que, même si nous ne voyons pas l'intérêt de certaines rencontres, nous sommes peut-être, sans le savoir, en train de jouer un rôle dans la vie des autres.

Dans la Yamanote me vient l'envie d'un thé rouge aux marrons glacés pour refermer la journée.

4 commentaires:

itadakimasu a dit…

Beautifull !!! en rose!!!
Il faut absolument que tu prennes en photo les converses de M.E avec celui la..

Gwen a dit…

!!!!

patoumi a dit…

Je ne m'en remets pas de tout ça...

Gwen a dit…

Patoumi, c'est drôle : j'étais en train de laisser un commentaire chez toi quand tu as écrit ici !