Je m'aime tel qu'ici maintenant, pourvu que demain aussi !
Il y a des semaines comme ça... Dont on sait d'avance qu'on n'a rien à en attendre sauf qu'elles finissent... Des jours sans surprise et sous l'eau de pluie, des jours embués de fatigue, à vivre en apnée...
Mais samedi soir, je savais qu'enfiler ma robe Nathalie Garçon allait effacer une semaine morne et pénible.
Aujourd'hui, c'est lundi.
Et, sous le ciel bleu, je retrouve la belle énergie que me procure la ville.
Disponible, à nouveau. Désengluée.
Et bien décidée à ne plus rien vivre en corvée...
Est-ce aussi simple ?
Suffit-il de décider ce genre de choses ?
Peut-être que oui, après tout !
Alors, je consacre le voyage en train au sommeil que mon lit n'a pas su retenir.
Et, en longeant le mur, je sens mes pas s'alléger, mon regard se nettoyer.
Il y a, là, un café qui me rappelle ceux de Bruxelles.
Où le téléphone sonne sur un air de Satie.
Où le chaï fume dans un bol.
Où le soleil colore joliment l'atmosphère.
Et, au retour, enfin, après 15 jours de fourrière, mon vélo en liberté me redonne toutes les sensations de la juste vitesse : celle qui permet de voir les visages que je croise. Les sensations du juste effort.
Sur les bords de l'Edogawa, le soir tombe, les lumières s'allument, le soir sent les marrons. Je rentre chez moi et la soirée me tend les bras.
3 commentaires:
bienvenue jitencha-de gwen san!!
Alors, on a garé son vélo en dehors des emplacements autorisés?
J'adore quand tu racontes tes p'tites zaventures comme ça... photo et p'tit texte qui crééent une ambiance poétique : )
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