"Dormir sans dormir, pour ensuite redormir sans dormir"
Est-ce vraiment une bonne nouvelle de savoir que, à présent, je suis suffisamment blindée pour que ces moments ne laissent aucune cicatrice ?
Car c'est aussi pour ça que je ne sais plus pleurer.
Rester droite a un prix.
Plus tard, je réchauffe mes mains contre ma tasse de thé. Nous ne voyons pas la nuit tomber.
Il n'y a rien que je ne pourrais lui dire.
Et, au retour, le récit d'un rêve programmatique dans mon téléphone et deux livres dans ma boîte aux lettres (merci, oh merci !).
Rêves sont comme le (les)
Rêves sont comme le (les)
vent. Ils passent en un souffle. Les
petits rêves sont des brises,
mais ils passent aussi.
Tokyo
Le 20 ou le 26 mai
1976
Richard Brautigan. Journal japonais
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