30.12.07

Il a plu à midi

(quel titre à la con ! Et pourquoi pas "il a neigé sur yesterday" tant qu'on y est ?!!!)

ça s'est passé comme ça.
J'ai attendu que le soleil forme une flaque chez moi pour y petit déjeuner.
Mon agenda vit ses dernières heures et déjà, je gribouille sur les pages du prochain.
Je me suis demandée où j'allais pouvoir aller terminer mon livre, un endroit où profiter du temps radieux.
Et, tout à coup, un nuage est venu masquer le soleil.
En une minute trente, le ciel entièrement bleu est devenu entièrement gris. Et il est même tombé quelques grosses gouttes de pluie.

Je ne sais pas expliquer pourquoi -quelle mystérieuse alchimie préside à nos humeurs ???- ça m'a mise en joie et, très vite, j'ai assemblé quelques vieilles musiques qui m'ont toujours donné envie de bouger mes pieds. Et j'ai dansé et chanté et remué les bras très vite dans tous les sens, comme ça, toute seule chez moi.

J'ai mis ma liste "danse danse danse" dans la radio. Comme ça, si, vous aussi, vous avez envie de danser à midi, vous pouvez cliquer dessus.

Maintenant, il fait tout gris, c'est un temps à boire des chocolats chauds tout l'après-midi -ou des laits chauds parfumés au sésame noir quand on n'aime pas les chocolats. Et c'est agréable. Sauf qu'il y a de la buée sur les vitres. Je n'ai jamais rien compris à la buée : quand il y en, quand il n'y en a pas... je sais juste que ça m'énerve.
(...)
Dans mon agenda, j'ai noté, tout au long de l'année, des phrases que j'ai entendues ou lues dont j'avais envie de me souvenir.
Issues de leur contexte et privées de leur auteur, elles offrent un bel ensemble de non-sens loufoque.
Et comme je suis d'humeur partageuse aujourd'hui, je vous les livre avant de congédier mon agenda 2007 :

"C'est bien : comme c'est des permanences du soir, je peux appeler la journée."
"Ils m'énervent, les gens qui s'habillent parce qu'il faut être habillé."
"Quand tu joues bien, tu gagnes, c'est ça la base du sport."
"ça allait bien avec mon idée du monde : Martine et les teckels, tout ça, en fait ça n'est pas évident."
"Quand le cancer attaque le foie, c'est trop tard pour se dire qu'on aurait du voir le médecin avant."
"Pensez que même un peu devrait être capable d'être utile."
"Je regarde où c'est qu'on fait du gras."
"Les Basques, il faudrait une scie sauteuse pour les découper, les mettre avec les Corses et les envoyer en Sicile."
"Il hurle à la mort comme un corbeau à qui on enlève les entrailles."
"Arnold, ça te déforme la vie. C'est ça : ça te met le cervelet en quatre. Tu sais plus où t'en es."


Cette phrase-là, en revanche, je voudrais ne pas la dissocier de son auteur : Plinio m'a écrit depuis sa nuit Bordelaise et silencieuse alors qu'ici, il faisait encore beau. Et j'ai été heureuse de retrouver ses mots et le fil du récit de son année en forme de boucle.
"La poésie est vraiment à portée des mains."

1 commentaire:

akaieric a dit…

Super cette 'danse danse danse'!
Y'a plein de morceaux qui me font 'sisi j'connais' mais je ne me rappelle ni les titres ni qui chante.