19.9.08

Le voyage lent

Le livre commence à Berne sur un pont au-dessus de l'eau noire.

Et puis, dans les toutes dernière pages, il y a un train qui traverse plusieurs frontières, dans la nuit.
"Elle avait choisi ce train lent parce qu'elle voulait lire ce livre. Le Silence du monde avant les mots. Elle ne lisait nulle part aussi bien que dans le train. Nulle part elle n'était aussi réceptive à la nouveauté d'un livre. Aussi était-elle devenue experte en trains lents.
(...) Tandis qu'il dormait, la femme avait éteint la lumière du plafond et allumé sa petite lampe de lecture. Elle lisait et lisait."
Pascal Mercier. Train de nuit pour Lisbonne.

J'ai achevé ce roman avant de monter dans le car de nuit, avant de commencer mon voyage lent vers Kôbe.
Alors, dans mon sac, j'ai glissé un autre livre (La femme gelée d'Annie Ernaux), une revue (XXI) et une lampe de poche, mon iPod qui garde en mémoire quelques émissions de radio, du thé oolong et du lait de soja. Mais aussi des boules Quiès, un pull et un oreiller parce que, entre 22 heures et 6 heures le lendemain, je ne tenais pas à passer une nuit blanche.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ah tiens, toi aussi tu lis XXI...
Moi aussi je me les faits envoyer là-bas...
Bon voyage, bonnes lectures... et belles découvertes...