2.12.09

"La vie et une tasse de café vide comme témoin de tout ce qui compte vraiment"


Sur l'herbe du Meiji, le drap était du même bleu que le ciel et quand Plinio a arraché la page droite de son cahier pour me la donner, j'ai vu, sur la gauche, deux mots superposés :

Ecrire
Sortir

C'est seulement chez moi, à la nuit tombée, que j'ai lu ce courrier, daté deux fois à deux ans d'intervalle du 28 novembre.
Une lettre précieuse et douce qui dure longtemps, qui enjambe les ans et parle d'avenir, qui ressemble à tous les moments que nous passons ensemble.
Et quand on se dit à bientôt sur un quai, ce mot nous rapproche.
A bientôt, c'est presque à demain.

Aucun commentaire: