Un samedi par la fenêtre
Je ne suis pas descendue, moi, à Ebisu.
Restée dans la Yamanote, j'ai différé la lecture du roman qui débute par l'évocation d'un passé dévasté.
J'ai gardé les yeux levés vers le ciel et ses nuages dodus et confortables, en rêvant de destinations plus lointaines aux wagons mieux chauffés, en regardant la lumière décliner et nimber toute chose d'un reflet doux et tendre.
Je suis rentrée plus tard, par Sugamo.
2 commentaires:
en passant par B.
/
Bien sûr... comme tous les jours !
Enregistrer un commentaire