4.10.06

La nuit aussi


La nuit aussi est noire et blanche. Et parfois, mais pas souvent et jamais longtemps, le bout du quai est désert.

La nuit est douce et donne des envies de somnambule.

Alors, plutôt que de rentrer directement, je longe les murs du cimetière.


Je réalise que jamais auparavant je n'avais habité dans une ville aussi peuplée d'humains. Mais jamais non plus dans un lieu aussi peuplé d'insectes. Les grillons de l'automne sont aussi bavards que les cigales estivales.

Et les canalisations imitent les ruisseaux.

Une nuit à la campagne. Et, au loin comme un sémaphore, l'hôtel Cosmo.

9 commentaires:

Anonyme a dit…

Elles sont belles tes photos en noir et bleanc, belle et bonne idée.
Et une pensée pour Borhinger
(rr grgrz gr - je me racle la gorge à la Gitane sans filtre) :
" c'est beau une ville la nuit!"

Gwen a dit…

AH NON !!! pitié !!!! pas lui !!!!!!

Anonyme a dit…

tres belle les photos.... une belle deambulation nocturne... bravo...

Paul a dit…

J'ai pire que Bohringer.

"La nuit est chaude,
Elle est sauva-age,
La nuit est belle
Pour ses otages."

les avions, 1985

Anonyme a dit…

Tes photos sont vraiment très belles. Avec quel appareil les prends-tu ?
Merci pour ces instants japonnais.
Adrien

Gwen a dit…

Merci Ralph, merci Adrien ! Mon appareil est un Lumix, je me contente d'appuyer sur le bouton, de vider les photos sur l'ordi et c'est tout !!! Aucune compétence pour la moindre technique !
Paul, je préfère les Avions quand même !!! Et tiens, ça rappelle des souvenirs !!!

Anonyme a dit…

.. et voilà comment les poètes se font chasser du temple... rire...
c'était pour rire aussi...
D'ailleurs pour me ratraper, une belle chose sur la nuit :
"Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit."
Khalil Gibran (mon docteur !)

Gwen a dit…

Oui, je préfère...

Anonyme a dit…

Perdu : la seule bonne citation est la suivante :
"Je prends des trains a travers la plaine
La nuit je mens Je m'en lave les mains.
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
Ou subsiste encore ton écho
Ou subsiste encore ton écho..."