Pffffff
J'ai étrenné mon col roulé gris souris aujourd'hui. Pas très glamour, ce pull. Mais il n'est pas là pour ça. Il est là pour que je puisse y cacher mon nez quand je suis à vélo.
Alors que le thermomètre s'obstine à voisiner les dix degrés, je ne veux même pas imaginer qu'un jour il va faire plus froid.
J'ai donc étrenné ce pull qui n'a d'autre intérêt que celui d'être en laine.
Et, pendant que je faisais glisser ma tête dans ce col sans fin, je me suis demandée combien de temps il paraitrait à peu près neuf.
Mon vélo a fait un accroc dans mon jean. Ce jean, je ne sais plus depuis quand je l'ai. Mais ça fait longtemps.
(En fait, à un moment, je ne l'ai pas tellement usé parce que je ne rentrais plus dedans... Hum...)
Mais, finalement, ce vieux jean ne dépare pas à côté de mes vêtements -mon écharpe rouge, mon manteau noir et blanc, mes mitaines roses- que je ne porte que depuis le début de la saison et qui sont, déjà, déformés, boulochés...
Impossible d'avoir une panoplie impeccable sinon en s'habillant de neuf tous les jours -qui peut faire ça ?
Le textile nous trahit.
3 commentaires:
Ce serait triste, des vêtements avec pour seule odeur celle des magasins dont on sort, celle des sacs en plastique, et des néons. Ce serait triste, des vêtements neufs tout le temps, sans vécu.
Moi je préfère les manches un peu plus longues parce qu'on a tiré dessus pour cacher les mains du froid, l'écharpe qui a un peu son odeur, le pantalon à l'ourlet légèrement déchiré à force de le traîner de partout. Les vêtements qui rappellent des souvenirs.
Allez, puis toi aussi, nan ?
Mélie, j'aime quand mes vêtements portent mon parfum mais pas quand ils se changent en serpillères au bout de 15 jours !!! parce que les serpillères, même parfumées, franchement... !!!
sauf que pour descendre les poubelles, y a pas mieux....
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