Devenir le loup
(Avant que la salle s'obcurcisse, je parlais à Clémence de La flèche du temps de Martin Amis. Un roman écrit à rebours du temps. Impressionnant. Marquant.)
Le plaisir d'applaudir. Le plaisir irremplaçable d'un spectacle vivant.
"Etre loup, c'est un vrai métier, ça demande des compétences. Et puis ça doit être bien payé."
La promesse d'aller voir le dernier Tim Burton ensemble, un projet de vacances.
Une danse à deux dans le salon pendant que les autres parlent d'écouter Wagner, mangent des bonbons au poulpe, des caramels à la pomme de terre et que le chat dort, indifférent à tout.
Des pâtes -et des carottes râpées pour les légumes- et je connais enfin la différence entre les clémentines et les chameaux.
A Auchan, les rayons sont larges et sans rupture de stock, les gens ternes et tristes, les hommes souvent seuls, les enfants souvent réprimandés.
Au marché, des oranges à la pelle, des lichis sans compter, des oignons par 5 kilos et les doigts gourds de la marchande d'huitres qui cherche sa monnaie.
Au petit déjeuner, des histoires de terreur et de guêpe géante. Peut-on maîtriser ses rêves ?
Et pourquoi je m'éveille à 5h du matin ?
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