13.1.08

Les heures diffuses

"Je jette toujours un coup d'oeil sur les bibliothèques des gens chez qui je suis invité. Il semble que je suis parfois trop cavalier, insistant ou inquisiteur, on m'en a fait le reproche. Mais les bibliothèques sont passionnantes parce que révélatrices. L'absence de bibliothèque aussi, l'absence de livres dans un lieu de vie, qui en devient mortel."
Jorge Semprun. Le mort qu'il faut.

C'est dimanche et les heures comme les ambiances se succèdent à Otsuka.
Une lecture achevée sous les draps : L'ombre des fleurs de Ooka Shôhei (Les bars du Ginza d'après-guerre, le bruit des getas dans la rue, les concubines qui sont de vieilles femmes à 40 ans...)
Du vent, du soleil.
Des paquets emballés. Des paquets à emballer.
Syd Matters ("everything else" en boucle).
Puis, à l'heure du thé, des petits pains au sésame, de la confiture de figue et des nouvelles de la rentrée littéraire de janvier.
Et, déjà, le jour qui décline.
Dans mon sac, glisser un pantalon, un livre que je lui prête et aller respirer la rue.

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