5.12.08

La (presque) fin d'une semaine

Lundi.
Les flancs enneigés du Mont Fuji vus du milieu d'une allée qui porte son nom. La révélation.

Et une conversation qui nous dure tout le voyage. J'aime son rire et pas seulement quand ce sont mes blagues qui le provoquent.

Mardi.
Le thé Wedding imperial infuse dans le lait de soja pendant que je coupe le gâteau carotte-cannelle. Quelques provisions de son regard clair (et clairvoyant) en attendant la suite.

L'après-midi, le thé est fumé, le gâteau est à la banane et purée d'amandes. Il me dit qu'il ne connaît personne comme moi. Et, plus tard, je réalise que moi non plus. Je ne connais personne comme lui.

Mercredi.
Sur la pelouse du Shinjukugyoen, l'heure est aux belles couleurs et il est un peu décalé d'évoquer les réveillons de fin d'année alors que les manches longues de nos tee shirts nous paraissent excessives.

Je ne pensais pas voir un jour le nom de Timothy Findley sur la couverture d'un nouveau livre. Ses cadeaux me touchent toujours tellement.

Jeudi.
N'aurait été son rendez-vous de 14 heures, je l'aurais encore fait répéter les mots que je trouve si bien assortis à sa voix.

Un peu plus tard, c'est l'heure du thé dans le salon de Madame Gâ quand j'y fais une incursion.

Vendredi.
Otsuka-Edogawabashi à pied. Et tant de photos que j'ai l'impression de ramasser plutôt que de prendre.

Les onigiris de l'après-midi font le même effet à mon corps que son chargeur à mon téléphone quand ses batteries sont épuisées.
Je serre mes mains autour du bol.
J'aimerais savoir lire dans le marc du macha quelques bribes de notre avenir.

2 commentaires:

Mélie a dit…

Timothy Findley ?! Un nouveau livre ? Ca alors... Tu nous raconteras ?

Gwen a dit…

Je raconterai ou... je conseillerai peut-être seulement de le lire !