La saison du mochi
Il ne suffit pas de dire que le ciel est bleu pour rendre compte de la réalité de l'hiver à Tokyo.
Encore faudrait-il pouvoir l'expliquer, ce bleu.
Mais ni les mots ni les photos n'y suffisent.
Ce ciel ne se laisse pas attraper. C'est peut-être pour cela qu'il nous donne une telle impression de liberté.
Je quitte mon balcon sur les coups de deux heures et, sous ce bleu immense, je traverse une partie de la ville à pied.
A l'approche de la nouvelle année, Tokyo est en train de se vider et l'air est sucré aux abords des temples.
Moi, c'est de mochis que je suis insatiable. Ils sont frais, tendres et blancs, parfaitement élastiques.
Mordre dedans avec autant de gourmandise me révèle des penchants cannibales que, jusqu'alors, je ne me connaissais pas.
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