28.7.07

Le ciel de Ginza


Ces moments passés dans la maison cernée de mille cigales et survolée par les hélicoptères de la défense me rappellent toutes les sensations et la chaleur et les nuits brèves de l'été 2005.
A l'heure de la promenade au square et de la glace au cheese cake, je m'étonnerais presque de ne reconnaître aucun des chats du cheptel.
Comme si l'été dernier n'avait pas existé.
Pourtant, il en est question, de cet été là, entre deux sushis. Aurais-je des raisons d'être malheureuse ? Aujourd'hui, elle sait que non.

Sur les toits de Ginza, c'est être plus près du ciel.
Nous disions en souriant que c'était le quartier où on s'engueulait. Et puis, l'été dernier, ça n'a plus été vrai.
Et, depuis, il y a d'autres traces de moi dans ces rues. Et devant la façade de Chanel, un vendredi soir, je n'étais pas seule.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Et collée à la cuisse de Jude Law, c'est peut-être plus près du paradis?

Gwen a dit…

Bien vu !!!