27.2.09

D'éternelles vacances


Hier, je parlais de vacances à Mme Gâ.
Quand j'habitais à Lille, il suffisait que l'on sorte nos plateaux du petit déjeuner dans la cour pour que, même si je devais partir travailler trois quarts d'heure après, je me sente en vacances.
Je sais que transporter son bol de flocons d'avoine sous le ciel bleu ne suffit pas à créer le dépaysement de tout le monde.
Je sais que, pour certains, le mot "vacances" sous-entend forcément billet d'avion et méthode Assimil.
Je pense à eux tous les jours.
Car, à présent que je vis à Tokyo et que prendre mon petit déjeuner au soleil est nettement plus courant qu'à Lille, c'est le fait de ne jamais oublier que je suis à l'étranger qui fait que je me sens en perpétuelles vacances.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Quel que soit l'hémisphère considéré, c'est toujours le même bonheur de se sentir absent de là-bas et présent ici...

Oui, les vacances, les vraies, celles qui nous sortent d'une vie trop bien dessinée pour nous en faire choisir une toute autre...A réinventer - avec nos propres mots.

DesBIsesBuissonières !