Tuesday self portrait
"C'est une bague de lapin blanc" me suis-je dit hier, en la choisissant. Cadran sans aiguilles qui me permettra peut-être d'arrêter ma course après le temps.
Je ne pouvais pas imaginer que, le soir même, me serait offert le Alice version papier de Jan Svankmajer.
Et que, aujourd'hui, dans un colis de France, entre un pot de confiture de figue, du thé "vie des cigales" et "montagne bleue", serait glissé le volume de la Pléiade de Lewis Carroll, condensé de tant d'instants de ma vie.
(Merci, merci mille fois, à vous qui avez permis cet autoportrait, qui savez à quel point Lewis m'est cher)
8 commentaires:
Avoir voir quelques images comme ça, le travail de Jan Svankmajer me fait penser à des photos de Witkin
Le livre de Jan Svankmajer, c'est quel éditeur ?
Glam, oui, c'est vrai... Mais d'un peu loin alors, parce que vu de près, leur travail est quand même bien différent...
Anne, il s'agit d'un livre édité au Japon, je ne peux donc pas fournir ce genre de renseignements, désolée !!!
Salutations voyageuse du soir!
Après une longue absence me voici de retour sur une toile qui s'étend de la Nouvelle Calédonie, en passant par le Japon, l'Espagne, la France, l'Angleterre, et le Canada ...
Que d'expatriés dans notre entourage, à croire que l'on vous fait fuir dans des histoires sans fin, comme cette pauvre alice qui se laisse compter par son précepteur cette histoire merveilleuse dans un pays enchanté! Oui d'accord, il doit s'agir d'une petite résurgence de mes drogues passées, ceci dit nous avons bien reçu ton mail et nous lisons attentivement les aventures de notre petite Alice au Japon ... le temps se suspend dans la toile de mon réseau et je cours sur les lumières digitales ... bon faut vraiment que j'arrétte le peu de drogues qui restent encore indispensable!
Toutes nos amitiés et bien entendu tu es "référencée" sur notre site numérique; à très bientôt.
Les VO Réunis!
j'en connais une qui aurait été heureuse avec moi à Montreuil le week-end avant-dernier ! expo et concours d'illustrateurs sur le parallèle Alice/Peter Pan, courrir, voler, l'enfance et le ne-pas-grandir... c'était donc toi qui me manquait, à déambuler seule sur un sol miroitant, face à des cadres dans lequel je mourrais de rentrer, leurs verres ne se sont pourtant pas changer en mist légère... de ta faute ! à voler la montre du lapin ! sans venir m'aider à m'en servir un peu !
Eric, oups, ton nom qui apparait dans les commentaires me file sacrément mauvaise conscience : depuis le temps que je dois vous écrire !!!
en attendant, je vous embrasse tous ici et électroniquement...
Elsia... Tous les ans, me dire "comme j'aimerais y être" en pensant à Montreuil... Mais voilà, pas de sous à ce moment de l'année, pas fichue de faire des économies en prévision... Etre si éloignée géographiquement du salon me consolait enfin de ne pouvoir y aller... Mais maintenant que je sais tout ce que j'aurais pu y faire et, EN PLUS, en ta compagnie, me voilà encore triste !!!!
et n'oublie pas, tant qu'il y aura des Alice, il y aura un lapin....
je dois taper lloqan (éloquent), pas mal....
pardon pardon pardon pardonne moi ! je ne voulais pas te dégoûter un peu plus, pardon pardon vraiment :-)
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