Tuesday self portrait (la maturité)
J'ai tellement lu, relu, encore lu les numéros de "100 idées" que je me souviens encore de l'article consacré à la beauté des femmes de 20, 30 et 40 ans. J'étais encore trop jeune pour m'identifier à la jolie brune bouclée de 20 ans... Quant à 40 ans, ça me semblait un âge abstrait. L'âge, disait la femme interrogée, où on a, certes, des rides à cacher et où il est moins facile de perdre du poids mais où on sait parfaitement ce qui nous va en matière de vêtements, coiffure et maquillage...
Moi, j'achète des fringues de rien, vendues par centaines à Tokyo. Mais j'ai compris un truc : si je les porte comme si elles étaient taillées sur mesure... Elles le deviennent.
C'est MON jean, MA veste, MON tee shirt rose.
40 reste encore un nombre abstrait mais je m'en rapproche.
7 commentaires:
On ne dirait pas. Et j'ai toujours été persuadée que tes fringues étaient sur mesure ou plutôt impossibles à concevoir comme pouvant appartenir a une autre. Je suis toujours fascinée par cet effet que me font certaines personnes... où les choses matérielles sont choyées et deviennent un élément essentiel, unique. Contrairement à moi qui ai l'impression d'être entourée de choses brouillons... même pour les petites choses choisie avec amour, pour la plupart ça fini par se ternir. Enfin non, pas tout.
On ne dirait pas parce que, en plus de savoir choisir mes fringues et me maquiller... j'ai appris, avec le temps, à prendre des photos qui m'arrangent également !!!
Patience, patience : à ton âge, j'étais comme toi, je te jure !!!
C'est la classe ça! Savoir trouver son style...je patauge encore de ce côté-là, malgré les 40 ans passés...mais je reste optimiste :-)
C'est vraiment la premiere chose que l'on perçoit chez toi,tu sais porter tes fringues et tes accessoires,c'est la classe ça ,vraiment!!!
sandrine
Flora, ps : avec l'âge, viennent aussi les compliments !!!!
Camomille : je croyais que je ne l'avais trouvé qu'à Tokyo parce que c'est facile, ici, de s'habiller de tout et de n'importe quoi... Mais, à en croire le commentaire de Sandrine, je le faisais déjà avant sans m'en apercevoir !
Il y a quelque chose qui vient facilement, de vous au lecteur que je suis (que d'autres sont). On entre, et le sentiment d'une familiarité, d'une affection presque, est là. Cela tient peut-être à la brièveté de vos notes. A une certaine humilité, aussi. Je reviendrai.
Je saurai vous attendre.
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