4.8.07

Ebisu, France

C'était un peu être en France que de nous installer à cette terrasse et d'y passer trois quart d'heures complètement oubliés par le serveur !
Situation inédite au Japon...

A l'heure de l'Assam dans ma tasse, nous en étions à la dernière partie de son séjour, dévidant le fil des jours du nord au sud.
Du sud, il en fut aussi question, en couleur changeante, matière fluide sachant préserver les gorges fragiles des excès de la climatisation.
Les sacs qu'il avait avec lui ressemblaient à des hottes, c'était un peu Noël en été, déballer les paquets. Tant de pages à corner, tant de feuilles roulées dans les sachets de thé, des petits Lu en édition spéciale et des sourires vert grenouille.

Le vent du typhon virevoltait et emportait nos voix, tout ce passé retrouvé au mois de juillet, tout cet avenir en suspension...
Une certitude : un livre par jour au mois d'août.

Quant à moi, des livres j'en emporte, dans le transsibérien que je prends ce matin. 10 heures de train. Et, à l'arrivée, leur sourire et un mochimochipan. Je suis prête à tout.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Contente de revoir E.
Toujours aussi charmant.

Anonyme a dit…

ah!ah!ah!oh!oh!oh!hi!hi!hi!que c'était joli de revoir E.et de vous savoir toujours complices!
une madeleinoise un peu simpliste!

Gwen a dit…

et cet après-midi là, avec le thé et le vent, il était question de votre salon devenu salle à manger, de vos chats devenus sages, de vous devenus les points d'ancrage à Lille.