Paradis andalous
C'est au Shinjukugyoen que je lis le dernier roman de Chantal.
Quelle chance d'avoir des amis écrivains ! Lire leurs livres, c'est un peu comme passer du temps avec eux.
Cet après-midi, soleil et vent dans l'herbe encore verte. Thé glacé et après-midi sans horaire.
Deux heures avec cette femme -la narratrice- qui a été prince oriental dans une vie antérieure, qui m'a touchée et dont j'ai aimé la saine mauvaise humeur, les peurs (in)fondées, l'irrésistible instinct de vie et la volonté de rester debout, malgré les tempêtes.
"Silencieux, mon jardinier dessinait sans y penser sur sa serviette en papier des cercles qu'il entourait de carrés. Quelque chose du drapeau japonais. J'ai alors su qu'un jour, j'irai à Kyoto voir les jardins que l'on ratisse à l'identique chaque matin depuis des siècles, seulement des graviers, des cailloux que l'on peigne méticuleusement tous les jours pour recoiffer le monde à neuf d'un même geste d'au-delà des morts."
Chantal Pelletier. Paradis andalous. Editions Joëlle Losfeld. Parution le 30 août. (patience ! Mais : lu et approuvé !)
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